BOISÉ DES HIRONDELLES

BOISÉ DES HIRONDELLES

Dans le contexte du dossier du Boisé des Hirondelles et du récent dépôt d’une poursuite par le promoteur du projet, l’APSB a partagé de l’information sur sa page Facebook

Ce dépôt a suscité plusieurs réactions.

Dans un premier « post » on demandait à l’APSB : Êtes -vous pour ou contre la conservation de la forêt des Hirondelles? Elle est pleine d'arbres sains menacés par un promoteur!

Voici l’essentiel de notre réponse :

« Nul n’est contre la vertu encore faut-il qu’elle soit accessible. Ce dossier est complexe et prend son origine en d’autres temps et d’autres mœurs et vouloir le réduire en un débat « pour » ou « contre » est simpliste et n’aide en rien à trouver une solution.  

La preuve est maintenant faite, la protection de ce boisé sera malheureusement synonyme de coûts importants. Comme nous devons prendre en compte les intérêts de tous les membres de l'APSB, les biens nantis comme les moins fortunés et nous ne pouvons qu’être d’accord pour affirmer que la facture risque d’être salée pour les Montarvillois sans compter les autres poursuites pour des motifs similaires. Nous avons usé de prudence dans ce dossier car si tout le monde avait les moyens de payer, le débat serait clos depuis longtemps.

L’ancienne administration a donné l’autorisation de construire mais a aussi demandé au gouvernement de se pencher sur les impacts d'un tel projet et d’utiliser son autorité pour le bloquer le cas échéant. Eh bien, tout comme l’administration actuelle qui n’a posé aucune action administrative pour renverser l’autorisation, nous sommes en attente de la décision du gouvernement. Si, comme les dernières études semblent le montrer, ce boisé est un patrimoine écologique pour le Québec, pourquoi ça ne serait qu’aux Montarvillois à payer pour sa conservation. Pour l’APSB, protéger un boisée en refilant une importante facture aux Montarvillois n’est pas envisageable. »

À un second « post » qui commentait notre position, nous avons répondu:

Que retenir de votre commentaire :

  1. Vous reconnaissez l’importance de protéger la canopée urbaine. Pourtant, vous avez été l’une des artisanes du programme de lutte contre l’agrile du frêne dont la stratégie de protection repose essentiellement sur l’abattage et le refus d’aider les citoyens qui, se basant sur des études scientifiques sérieuses, privilégient le recours au TreeAzin en investissant pour sauver des arbres sains.
  2. Le projet ajoute très peu à une zone déjà largement urbanisée.
  3. Pou vous, les citoyens qui ne partagent pas votre vision sont d’un autre siècle et nous cherchons toujours à comprendre le sens de votre phrase qui dit « …Vivement les citoyens et citoyennes qui ont a coeur cette vision de la protection des milieux naturels… ». Qu’advient-t-il de ceux et celles qui ont une vision différente ? 

Dans la première version de votre commentaire, vous mentionnez « …et qui persistent a croire que ces joyaux méritent tout notre attention et notre volonté, et pourquoi pas quelques dollars chacun… ». Premièrement, il faut bien réaliser que les poursuites contre la Ville ne sont pas quelques dollars de plus mais sont des sommes considérables. Deuxièmement, nous nous demandons pourquoi l’idée de solliciter les intéressés n’a pas été mis de l’avant dès les premiers jours par les opposants à ce projet de développement plutôt que de procéder par des tactiques réglementaires qui ont eu pour effet d’envenimer le débat, de susciter l’affrontement et d’augmenter le coût d’une solution satisfaisante pour tous.

C’est d’ailleurs ce qui a été privilégié par les villes de Bromont et de Lorraine 

Bromont :

https://static1.squarespace.com/static/526cdf09e4b07233cf8ac8e5/t/5a936af4f9619a83af62ed32/1519610614080/2018-02-25+-+Le+PSB+obtient+laide+nécessaire+pour+sa+création.pdf&

Lorraine :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/541267/lorraine-referendum-foret


Rappelons que la poursuite dans ce dossier est de 17 millions.Le motif évoqué est « expropriation déguisée ». La poursuite est faite contre la Ville, l’agglomération de Longueuil et le gouvernement du Québec. Madame Marilou Alarie et Monsieur Martin Murray sont également poursuivis à titre personnel.

D’autres poursuites de même nature ont également été déposés par d’autres promoteurs immobiliers. Ces poursuites touchent notamment le Boisé Sabourin et totalisent une somme supplémentaire de près de 45 millions.

Est-ce que les contribuables de Saint-Bruno ont les moyens de payer l’ensemble de ces poursuites ?

L’APSB croit que non.