Nos activités
L’APSB existe depuis 1970 et, au fil des années, a été impliquée dans plusieurs activités. Créée à cette époque lors de la discussion sur l’utilisation du lac Goyer à Saint-Bruno, l’association s’est particulièrement manifestée lors du débat sur la fusion et défusion avec l’agglomération de Longueuil dans les années 2002 à 2006. L’APSB s’efforce de documenter les sujets d’intérêt pour la population de Saint-Bruno, et de sensibiliser les organismes gouvernementaux à ces sujets au moyen de documents acheminés ou présentés à ces organismes. L’APSB s’est ainsi présentée à plusieurs reprises devant le conseil municipal de Saint-Bruno, les commissions scolaires, et a fait part au Ministère de la Sécurité Publique (MSP) de ses préoccupations concernant les coûts afférents à la sécurité publique de notre ville. Citons également des contacts établis avec des organismes non-gouvernementaux, par exemple la SEPAQ, l’Hydro-Québec, voire un parti politique fédéral. Les opinions émises sont diffusées, soit par infolettres à nos membres, soit par publication dans la presse locale.
Quels sont les sujets traités par L’APSB ? Ils ont évolué d’année en année, mais citons le problème de la pyrite résidentielle dans les années 1990, le poste de transformation de l’Hydro-Québec en 2009, et plus récemment le soutien à la non-urbanisation du Boisé des Hirondelles, au développement Jean Coutu dans la zone industrielle, à l’installation des « tambours de portes ». Par ses prises de position sur des questions fiscales, l’APSB s’est efforcé d’inciter le conseil de ville à contenir les augmentations des taxes municipales en deçà de l’indice des prix à la consommation. D’autres sujets ont également suscité des interventions de l’APSB, ainsi le coût exagéré des sculptures aux entrées de Saint-Bruno et la prise de position en défaveur d’un nouvel hôtel de ville.
L’APSB n’est pas uniquement active pour des questions fiscales et financières, mais aussi sur des sujets reliés à l’environnement et au bien-être des résidents. L’association a en effet présenté plusieurs mémos et organisé des rencontres publiques avec des experts sur l’agrile du frêne. L’APSB a pris position sur cette question en préconisant le traitement des arbres (programme Slow Ash Mortality, SLAM), plutôt que leur abattage. Nous avons également entrepris d’obtenir de la SEPAQ un droit de passage visant à relier le boisé Tailhandier aux rues situées au nord de ce boisé. Enfin, l’APSB a participé à «Initiative 2035 » promu par la municipalité de Saint-Bruno.
L‘association a présenté un mémo sur la sécurité ferroviaire, un sujet de préoccupation pour les riverains de la voie ferrée bordant la route 116. Par ailleurs, l’APSB s’est présentée devant les commissions scolaires concernant l’augmentation des taxes scolaires.
Quels sont les autres sujets mis de l’avant par l’APSB auprès de la municipalité ? Citons la promotion des logements à coût abordables et multigénérationnels, la densification du logement dans la ville, les transports en commun en ville et vers Montréal, la liaison vers le parc du Mont-Bruno et Sainte-Julie, la sécurité des piétons à certains endroits, l’idée de sens uniques sur Montarville et Roberval et la demande de réserver dans le plan particulier d’urbanisme (PPU) une emprise de terrain municipal le long du ruisseau Massé et du ruisseau des Frères, pour une future utilisation piétonnière ou cyclable. L’APSB continue par ailleurs d’être active dans le dossier du traitement des frênes et a manifesté un intérêt dans le dossier de la raréfaction des centres médicaux à Saint-Bruno.